J’ai toujours dessiné. J’aurais vraiment aimé faire une école d’arts mais dans le temps (je devais placer cette expression), ça faisait un peu flipper nos parents.
Alors, j’ai appris à dessiner et faire des illustrations personnalisées en recopiant les BD qui trainaient chez moi, Boule & Bill, Lucky Luke, Asterix… Puis j’ai dessiné les portraits de mes idoles, Luke Perry, Framboisier (du Club Dorothée pour les jeunes). Tout ça pour dire que j’ai appris toute seule, avec beaucoup d’entrainement et énormément de plaisir.
Lorsque la question fatidique des études supérieures s’est posée, je me suis dirigée vers la psychologie. Ce qui n’a pas forcément rassuré mes parents non plus. J’ai adoré mon cursus. Connaissez-vous le point commun entre le dessin et la psychologie ?
Il y en a plein ! L’observation, l’analyse, l’écoute, la concentration… Tout au long de ma vie de psychologue, le dessin ne m’a pas quitté. Je dessinais des personnes croisées au hasard, des voisins, des copains. Il suffisait d’observer : joyeux, timide, fuyant, coquin, sensuel, rêveur ? Et je leur faisais le portrait, avec mon oeil à moi, souvent juste (en toute modestie).
Et puis un jour (on n’y croyait plus), je me suis mariée ! Je n’avais même pas pensé à dessiner nos faire-part, l’andouille !
C’est mon amoureux qui m’a subtilement soumis cette merveilleuse idée : “ben t’as cas nous dessiner, ça au moins tu sais faire!” ne vous y fiez pas, c’est un homme attentionné et aimant.
Je me suis attelée, en joie, à notre dessin de faire-part et c’est là que tout a commencé. Rapidement, j’ai eu des commandes au point de dessiner à temps plein.